La collaboration avec l’Ouganda publie un rapport final

L’Ouganda a réalisé des progrès réguliers au cours de la période 2015/16-2019/20 sur plusieurs indicateurs clés du continuum de soins de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente (SRMNIA), mais la plupart n’ont pas atteint les objectifs fixés, selon un rapport d’examen finalment  publié par la collaboration pays de Countdown en Ouganda, en partenariat avec le ministère ougandais de la Santé, et la Banque mondiale.

Les progrès sont trop lents pour atteindre les objectifs fixés dans le plan renforcé pour la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents en Ouganda (2016/17-2019/20) et le dossier d’investissement du Mécanisme de Financement Mondial. Cette lenteur s’explique principalement par la mise en œuvre tardive et limitée du plan renforcé et du dossier d’investissement, en raison des difficultés rencontrées pour gérer le modèle des « équipes » dans le secteur public.

Le rapport met en évidence la mise en œuvre globale, les progrès réalisés, les enseignements tirés et les défis rencontrés lors de la mise en œuvre du dossier d’investissement pour le plan renforcé. Il s’appuie sur l’analyse et la synthèse des données existantes, en particulier les données de routine du système d’information sur la gestion de la santé /DHIS2 qui ont été utilisées pour évaluer les progrès réalisés sur les indicateurs clés, en se concentrant sur les tendances de 2015 à 2019. Toutes les enquêtes liées à la santé menées en 2015 ou après ont été prises en compte – le suivi des performances pour l’action, l’enquête sur les indicateurs du paludisme et l’enquête démographique sur la santé en Ouganda . L’enquête démographique sur la santé en Ouganda 2016 a contribué à renforcer la base de référence mais ne peut pas être utilisée pour fournir des informations sur les performances du Plan affiné car elle ne couvre pas la période de mise en œuvre. En outre, une étude documentaire a été réalisée, et une collecte de données primaires parmi les entretiens avec des informateurs clés a été effectuée au niveau national et dans 15 districts au cours de la période juillet-août 2020. Les données sur le système de santé ont été obtenues auprès du ministère de la Santé, de la Banque mondiale et des partenaires de développement.

Le rapport formule également les recommandations suivantes pour l’élaboration du prochain plan affiné et du dossier d’investissement :

1. Développer/finaliser et rendre opérationnelles les politiques et stratégies clés interconnectées suivantes :

  • SRMNIA
  • Santé sexuelle et reproductive des adolescents
  • Santé urbaine
  • Systèmes de santé communautaires

2. Améliorer la coordination et l’alignement des partenariats et renforcer les capacités de mise en œuvre et de gestion à tous les niveaux : national, régional, autorités urbaines et districts.

3. Renforcer les mécanismes de financement du SRMNIA : Conformément à l’esprit du dossier d’investissement soutenu par le GFF, le financement du SRMNIA doit être rationalisé comme suit :

  • Le financement des partenaires doit s’aligner sur les cycles et les priorités de planification et de budgétisation du gouvernement.
  • Améliorer la disponibilité en temps utile de données granulaires sur les dépenses des MRNCAH/N, en mettant l’accent sur les dépenses au niveau des districts et des hôpitaux.
  • Suivre les financements hors budget, en analysant les tendances par zone, par canal et leur volatilité.
  • Mener des évaluations rigoureuses des principaux projets financés par les donateurs.
  • Évaluer régulièrement l’impact de la formule d’allocation des ressources sur l’équité horizontale et la réviser si nécessaire.
  • Suivre les ressources nationales allouées au MRNCAH.

4. Optimiser la mise en œuvre des interventions à fort impact et améliorer l’efficacité des programmes dans les services préventifs et cliniques.

5. Développer un nouveau cadre de S&E qui inclut à la fois les indicateurs de survie et de prospérité.

6. Diffuser le dossier d’investissement/plan affiné (IC/SP) parmi les responsables de la mise en œuvre, les agents de santé de première ligne, les OSC et le public à tous les niveaux nationaux.

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